“Angel Haniels Clearing” par Karen Salicath Jamali
- CHARLES
- 21 juil.
- 2 min de lecture

Karen Salicath Jamali nous livre avec “Angel Haniels Clearing” bien plus qu’un simple morceau pour piano c’est une visitation spirituelle, une offrande de grâce venue d’un autre plan. Dès la première note, la musique ne se contente pas de jouer ; elle entre en communion. Tel un rayon de lumière traversant la brume, la composition scintille avec des textures translucides qui semblent flotter au-dessus du monde matériel. Elle ne s’inscrit pas dans une structure classique ni ne raconte une histoire conventionnelle elle s’élève plutôt en vagues d’émotions, portée par une présence invisible. Créée dans un rêve, cette œuvre inspirée par l’énergie de l’archange Haniel dévoile une intimité lumineuse. Aucun effet dramatique, aucune exagération le piano parle doucement mais avec autorité, offrant une clarté sans tumulte, une émotion sans surcharge. Cette pièce ressemble à un souffle retenu dans un silence doré une clairière sonore où l’âme est doucement invitée à se reposer et à se souvenir de sa vérité profonde.
La sobriété des phrases et la délicatesse des tonalités renforcent le sentiment d’un don sacré transmis avec soin. Il ne s’agit pas simplement de musique à écouter c’est une vibration que l’on ressent dans le corps. Salicath parle de vibration, et en effet, “Angel Haniels Clearing” résonne non seulement dans l’air mais jusque dans les os. Sa résonance touche le cœur avec une précision légère comme une plume. On y perçoit une force féminine dans sa vulnérabilité, une sagesse maternelle qui ne cherche pas l’attention, mais l’attire doucement, par sa sérénité. Par moments, la pièce semble ralentir le temps, ouvrant un espace intérieur pour que la paix s’épanouisse. L’aspect visuel vient renforcer cette dimension éthérée : la pochette de l’œuvre est une peinture de l’artiste elle-même, une canalisation abstraite de l’énergie d’Haniel traduite en couleurs.
Cette fusion du son et de l’image approfondit l’expérience, transformant l’œuvre en une véritable dévotion sensorielle. Le travail de mastering, confié à la légendaire Maria Triana, apporte une clarté immaculée sans altérer l’intimité fragile de l’enregistrement. Il est rare que la postproduction ait une portée aussi sacrée, mais ici, elle devient une évidence. Avec “Angel Haniels Clearing”, Karen Salicath Jamali continue de créer depuis un lieu que peu d’artistes atteignent au-delà de l’ego, au-delà de l’ambition, dans une soumission tranquille à l’invisible. C’est une musique qui ne cherche pas à impressionner, mais à bénir. Et dans un monde saturé de bruit, cette bénédiction est un miracle en soi.
écrivain: Charles