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Critique de “Woman in the Woods” par Jesabel

  • Photo du rédacteur: CHARLES
    CHARLES
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture
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Woman in the Woods” de Jesabel est un magnifique hommage à la mystique moderne, une chanson qui s’adresse aux femmes profondément ancrées dans leur pouvoir, leur intuition et leur connexion à la nature. Avec une voix qui semble flotter entre les royaumes de la terre et de l’éther, elle chante pour une catégorie de femmes souvent ignorée dans la société d’aujourd’hui, obsédée par l’image et le rythme effréné de la vie. Ces femmes, qui comprennent les rythmes anciens du monde, l’équilibre entre la vie, la mort et la renaissance, sont représentées comme les porteuses de lumière et de vérité. Les paroles et la musique de Jesabel tissent un récit de réappropriation de ce pouvoir, incitant l’auditeur à embrasser sa propre divinité et sa force intérieure, même si cela signifie s’éloigner des normes sociétales qui les étouffent. Le morceau est un merveilleux mélange d’ambiance onirique et de folk enraciné, où chaque note semble être tirée du cœur même de la forêt. Au fur et à mesure que la production se déploie sous la direction experte du producteur multi-platine Zack Burke, l’auditeur est enveloppé dans un paysage sonore qui reflète l’intemporalité des bois. Il y a une qualité éthérée distincte dans la musique, comme si Jesabel canalisait l’esprit ancien de la terre elle-même.


La chanson porte un rythme lent et régulier, imitant les battements du cœur des arbres et le bourdonnement du monde naturel vivant, respirant et en perpétuelle évolution. Elle ressemble à une manifestation musicale du divin féminin : douce, puissante sans forcer, mais toujours guidante. Dans le clip, Jesabel nous transporte à Sintra, au Portugal un pays enchanté aux montagnes couvertes de brume et aux forêts secrètes, un lieu qui pourrait facilement être le décor d’un conte de fées. Les visuels sont vraiment magiques, où la beauté ancestrale de la terre et l’intimité de sa chaumière de conte de fées capturent parfaitement l’essence de sa chanson. C’est comme si la forêt elle-même était vivante, veillant sur Jesabel alors qu’elle navigue dans les complexités de la féminité, de la sagesse et de la redécouverte de soi. Les visuels sont un reflet direct du message de la chanson : se retirer dans la nature pour guérir, se redécouvrir et revenir plus fort, plus entier.


Ce qui rend “Woman in the Woods” encore plus remarquable, c’est l’histoire de Jesabel elle-même. Elle n’est pas la musicienne traditionnelle qui a passé sa vie à perfectionner son art dès son plus jeune âge. Son parcours musical est profondément personnel et, en bien des aspects, un triomphe de résilience. Après s’être perdue dans la maternité et la perte personnelle, Jesabel a redécouvert la musique presque par accident apprenant à chanter et à jouer de la guitare dans les profondeurs du doute de soi. Ses débuts bruts et non polissés apportent une authenticité particulière à son son. Chaque note, chaque mot qu’elle chante porte le poids de ses expériences de vie. Il y a une vulnérabilité dans sa voix, mais elle est aussi puissamment assurée, tout comme les femmes dont elle parle sauvages, indomptées et prêtes à reprendre ce qui leur appartient.

Au fond, “Woman in the Woods” est un hymne pour ceux qui refusent de se conformer. La capacité de Jesabel à mélanger le folk, la pop et des éléments soul crée un son qui n’appartient qu’à elle. Il y a un sentiment de liberté dans son travail, comme si elle était déliée des attentes de l’industrie musicale et de la société en général. Dans un monde qui tente constamment de nous enfermer dans des cases, la musique de Jesabel est une invitation à se libérer de ces contraintes et simplement être. Cette chanson n’est pas seulement pour les femmes qui vivent dans les bois ou celles qui se sentent appelées par la nature sauvage—elle est pour tous ceux qui se sont déjà sentis à l’écart, pour ceux qui ont dû brûler l’ancien pour faire place au nouveau. C’est un rappel que la transformation vient souvent des endroits les plus inattendus, et que le pouvoir de créer du changement réside en nous tous.




écrivain: Charles

 
 
 

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